Il faut dire que c’est une histoire peu banale…
De celles qui illustrent bien cette petite phrase : "le monde est petit".
Nous marchions de bons matins… Ahh non, c’est pas cette histoire !
Mais quand même on s’était retrouvé tôt ce matin là, pour participer à un tournoi de volley du côté de Rambouillet.
Nous étions quatre (comme souvent en tournoi 4x4 !), il y avait Stéphane, de loin le meilleur d’entre nous, Aurélie, un petit bout de femme toute frisottée, Olivier, un grand gars souriant mais qu’il faut pas chauffer et moi, autre frisottée de différente couleur.
Cette fine équipe constituée dans les arcanes du Volley-ball de Bu avait donc décidé de se mesurer aux compétiteurs locaux.
La matinée s’était déroulée mollement entre échauffements et matchs. Donc rien de bien inoubliable, si ce n’est l’arrivée de l’heure du repas.
Nos sandwichs vite emballés, nous nous trouvâmes désœuvrés.
Quand tout à coup, mû par un même élan l’un de nous à demandé :
    « Et ça vous dirait de faire un petit jeu en attendant ? »
Olivier et moi (il faut dire qu’on est mari et femme) on s’est regardé, l’œil pétillant (n’imaginez rien de graveleux sur ce coup !) et on a répondu de concert :
    « Ben ouais carrément ! D’ailleurs on a quelques jeux dans la voiture… »
Et Aurélie de nous suivre sur le parking, où le Saint Graal s’offrit à nous, petits joueurs du dimanche avec notre sac d’une trentaine de jeux.
Le Graal en forme, tenez vous bien de … coffre de Laguna !
Et oui Stéphane, de joueur émérite de volley venait de prendre le grade de Joueur Dingue, offrant à notre vue émerveillée à peu près 1m2 de jeux, bien rangés dans un énorme sac.
Sac, qui je dois vous le préciser était de couleur jaune bouton d’or, arborant fièrement la marque LEGO.
Un détail ridicule mais dont je me souviens encore !
Je passerai sous silence notre classement à ce tournoi, il vaut mieux se concentrer sur ce moment de grâce où tout s’est aligné : les planètes, Stéphane, Aurélie, Olivier et Moi.
Depuis, les titres de jeux, les folles soirées, les réflexions de conceptions, les engueulades de mauvais perdants, les cafés, les thés, les gâteaux, les prétextes à trois sous se sont enchaînés pour nous permettre à tous les quatre et souvent plus, d’honorer comme il se doit, ce vice que l’on développe avec tant de facilité j’ai nommé : LE JEU DE SOCIÉTÉ MODERNE !!

Hélène